S’ouvrir en son coeur : une reconnexion à soi avec amour et sans jugement.
L’être humain cessant toute velléité belliqueuse à son encontre signifie qu’il a ouvert la porte de son cœur et mis en « sourdine » son égo/mental. Ces actes lui ont demandé des efforts, de la détermination pour qu’il ne s’identifie plus dans les injonctions négatives, ses fausses croyances, les regards courroucés, les interprétations de son enfant blessé, les souvenirs sombres du passé, les manques de reconnaissance, les conditionnements en tout genre.
En effet, ces « programmations » inscrites dans ses cellules ont contribué à la création de divers rôles auxquels il a donné « vie », de manière inconsciente au départ. Avec le temps, costumes et masques se sont enfilés automatiquement en fonction des circonstances. Aussi, le fait de se défaire de ses « accoutrements » implique de marcher sur la voie de l’humilité, de la patience, du courage, de la volonté et surtout de beaucoup d’amour pour embrasser les peurs de l’égo inhérentes à ce dépouillement.
Lors de ce parcours, ses forteresses s’écroulent au fur et à mesure de ses compréhensions. Il dépose armures, carcans, boucliers car, plus il s’ouvre à lui-même en recontactant sa Profondeur, moins il éprouve le besoin de se défendre, se protéger, se justifier, se faire valoir… Il se libère de ses prisons dans lesquelles il s’était enfermé et reconquiert une simplicité d’être en écoutant sa voix intérieure, son âme, là où les dualités ne trouvent plus d’espace.
Alors, sur son chemin, l’être est invité, progressivement, à se montrer tel qu’il est, sans fard, intègre, sans honte. Il est convié à observer, ce qui en lui, est « parasité » par l’extérieur, quelle part de lui résonne désagréablement, quels sentiments émergent, quelles émotions se manifestent... Cet acte permet de ne pas se fondre dans ce petit moi en détresse et ainsi pouvoir l’accepter en le berçant dans ce qu’il exprime parce qu’il a juste besoin d’être sécurisé. On devient le parent de son propre enfant intérieur. Canalisé, cet enfant en soi s’apaise au lieu de s’affoler.
Finalement, s’ouvrir en son cœur, c’est accueillir pleinement toutes les manifestations émotionnelles de l’instant avec amour sans s’y identifier pour, enfin, se reconnaître dans ce que chacun est véritablement, une âme lumineuse souhaitant rayonner joie et légèreté.
Laurence Pellan
Accompagnatrice psycho-spirituelle