« Surfer sur la mer ondulée est comme ressentir les vagues à l'âme, sans se laisser submerger, pour rester dans la légèreté. Cette légèreté qui permet de garder en point de mire l'horizon lumineux ».
Des contrariétés viennent augmenter notre état déjà perturbé. Comment réagir face à cette nouvelle vague ? Ce vague à l’âme qui peut durer, augmenter ou diminuer. Nous sommes notre seul maître à bord dans cette embarcation de l’instant. Le choix est notre grande liberté, mais parfois il dérange. Nous aimerions ne pas décider et rester dans une attitude latente pour ne plus subir le mal de mer. Mais, au fond de soi, nous savons pertinemment que nous ne pouvons rester en surface bien longtemps, avec une telle bouée car, lorsque la conscience s'éveille, elle est telle une balise afin d’éviter la noyade.
Aussi, pour éviter de ramer plus longtemps, nous avons ce libre-arbitre pour sortir de nos états sombres. Cela demande un effort de notre part, mais qui peut le faire à notre place ? Personne. Chacun se responsabilise dans ses prises décisions et en assume les conséquences. Mais quel intérêt de stagner sous un ciel menaçant, chargé de nuages gris, si ce n’est se morfondre sur le rocher de l’égo. N’est-il pas temps justement, ce temps clément, pour s’élever au-dessus de nos « remous » émotionnels et naviguer sur la vague de la Vie, de se délester de ce gilet « mental », soi-disant gilet de sauvetage ?
La Vie s’anime véritablement en soi lorsque nous sommes connectés à sa Source de Joie. Cette Joie est l’essence de notre âme. Ce lien, corps/âme, se produit par la descente du mental vers le cœur. Cette traversée s’effectue en suivant le courant de l’humilité et de la sagesse. A ce moment-là, nous passons toutes les « écluses » égotiques, en quittant les états ténébreux, pour surfer librement sur la mer. Alors, notre existence se dévoilera, de nouveau, sous un soleil étincelant pour une durée illimitée si nous gardons le cap, le souvenir de notre vraie nature en point de mire.