« Les pensées négatives n’ont aucune réalité du point de vue de l’esprit, mais alimentées par l’égo, elles prennent du pouvoir et l’être humain s’y soumet. »
Le mental humain se raconte un tas d’histoires dont l’origine est liée à l’écoute de discours limitants et de ses conclusions tirées de ses vécus " émotionnels » et ce, depuis la tendre enfance. C’est à partir de ces « repères » que l’être se crée son monde intérieur. Il se tourne vers ces représentations qui prennent l’allure de « formes pensées » devenant des décrets, des croyances limitantes, des affirmations de soi négatives…
Puis, l’être s’aperçoit qu’il est confronté à ses propres réactions. Il est en lutte face à des résistances logées dans le subconscient. Il va donc devoir faire un chemin de reconversion, c’est-à-dire reconsidérer les fondamentaux sur lesquels il s’est construit, pour transformer sa manière de penser.
Hors, d’un point de vue de l’esprit, les pensées négatives n’ont aucune réalité substantielle ou ontologique puisqu’elles sont fondées à partir de l’égo/mental. Le travail consiste donc à démasquer toutes les fausses pièces de ce puzzle « mentalisé », puis les observer, les reconsidérer et les remplacer par celles qui conviennent.
Progressivement, le mental se nettoie, devient plus sain, permet à l’être de porter un regard sur lui-même et le monde beaucoup plus conciliant puis d’ouvrir son cœur. Ainsi, l’adulte peut entendre la voix de son « enfant intérieur », appelé aussi corps émotionnel, informant de ses malaises. Ces appels indiquent la dysharmonie entre les pensées égotiques et les perceptions émanant du cœur.
Par conséquent, il est bon d’écouter ce que la voix intérieure exprime et la raison qui met en forme l’intuition. Lorsqu’une pensée s’accorde à la vibration du cœur, cette harmonisation prouve sa justesse.
Laurence Pellan
Accompagnatrice psycho-spirituelle