UNIVERS des RESSOURCES
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A la croisée des chemins


Un cœur en exil,

un cœur en péril,

un cœur en berne,

un cœur en peine,

un cœur meurtri,

un cœurs en folie,

un cœur blessé,

un cœur bridé…

Malgré le souhait de vivre dans la légèreté, malgré le désir de sourire naturellement, le cœur reste absent comme si une part de lui ne pouvait se défaire du passé. L’extérieur nous tance de lâcher prise et de profiter de l’existence. Nous acquiesçons à ces bons conseils mais un « je ne sais quoi » en fige l’élan.  Peut-être parce que nous ignorons sur quoi nous devons lâcher prise, mais peut-on libérer ce dont nous n’avons pas conscience ?

Dès l’instant qu'une volonté émerge pour s’extraire de cet état souffrant, nous expérimentons nos aspirations. Mais bien souvent, nos réticences, nos résistances créent des blocages. Ceux-ci sont liés à des blessures de l’enfance -pouvant être traumatisantes- non conscientisées mais mémorisées dans le subconscient. Ainsi, nous traversons les mêmes routes en se prenant les mêmes trottoirs. S’en suivent des chutes, des relèves…qui finissent par nous épuiser jusqu’à ce qu’un ou des événements viennent frapper plus violemment à notre porte.

Alors, nous ouvrons notre porte à la Vie pour nous soutenir dans cette détermination à vouloir sortir de nos emprisonnements. Nos perceptions s’avèrent plus subtiles. Notre regard observe au-delà des apparences, notre écoute capte des paroles se faisant l’écho de notre histoire, des phrases humoristiques réveillant des souvenirs de notre passé… Des miroirs en réponse à nos questionnements se dressant sur notre route pour ne plus passer à côté de notre destinée qui est de vivre de manière épanouie.

Et cette ouïe saisissant les messages est un OUI aux « Mets Sages » de la Vie pour détacher les chaines de notre passé.

C'est ce que fait la jeune fille de bonne famille...

 

La jeune fille de bonne famille

 

La jeune fille de bonne famille pleure

La douleur de ses peurs, la lourdeur de ses leurres,

La jeune fille de bonne famille pleure

Les heurts déchirant sa pudeur, des erreurs l’éloignant du bonheur.

 

La jeune fille de bonne famille verse des ruisseaux,

Les ruisseaux de ses sanglots,

Des sanglots de tristesse, des sanglots de détresse.

Sur le sol, elle pose l’arme,

L’arme de ses protections, l’arme de l’humiliation.

Sur la terre, elle laisse couler ses larmes,

Des larmes de libération, des larmes du pardon.

 

Agenouillée, la jeune fille de bonne famille

Ote ses oripeaux, lambeaux et autres guenilles,

Restes d’un cœur meurtri,

Des croyances d’un égo affaibli.

 

Dépouillée, la jeune fille de bonne famille respire,

A pleins poumons, elle soupire,

Expirations de ses ires réprimées, de vieux souvenirs,

Elle se relève digne, se tournant vers l’avenir.

 

La Vie tend sa main à cette jeune fille,

En son cœur apaisé, son cœur libéré sourit

Au soleil se levant au loin dans la prairie fleurie.

Un jour nouveau se dévoile dans son regard qui se décille.

 

La Vie offre son oraison à cette femme,

Sereine, elle s’ouvre confiante à son âme.

Cet ange gardien déploie ses ailes vers l’horizon,

Un voyage à la Source de toutes ses guérisons.

 

Laurence Pellan 

Accompagnatrice psycho-spirituelle


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L'auteur

Laurence Pellan est thérapeute psycho-comportementale et hypnopraticienne à Pléneuf Val-André, elle partage dans ce blog, ses pensées, ses textes et ses inspirations.

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