Accepter d’être là où nous en sommes, en se souvenant de l’importance de ne pas se juger ou de critiquer. Se remettre en question dans ce qui nous traverse, en saisir les ressentis, puis remercier car nous avançons plus éclairé. L’essentiel est de ne pas rester bloquer face à un événement, une émotion. La vie offre des expériences pour libérer chacun de ses entraves. Cependant, il faut reconnaître qu’un temps d’assimilation semble nécessaire car le passage entre la compréhension intellectuelle et l’intégration dans le cœur rencontre quelques résistances, les nôtres.
Les changements interviennent constamment, que nous le voulions ou non, avec des périodes plus ou moins intenses et provoquant des instabilités. Accepter « ce qui est » se révèle être un antidote efficace pour accéder à la libération, sinon nous restons accrochés à des états d’insatisfaction interminable. Il n’est d’autre combat que soi-même. Par conséquent, plus nous regardons notre parcours de vie avec bienveillance, plus nous lâchons du lest et poursuivons notre chemin avec de nouvelles aspirations, en adéquation avec ce que nous sommes aujourd’hui.
Aussi, lorsque notre toile de fonds se tisse au fil de l’acceptation, nous jouons, alors, sur nos propres accords. La vie devient un jeu parce que nous intégrons ses véritables enjeux. En cela, nous devenons des êtres enjoués parce que, désormais, nous jouons avec elle. Et les pensées créatrices se définissent, se dessinent, se multiplient, se précisent, s’expriment. Tout s’illustre à l’intérieur de soi avec abondance puisque l’acceptation dénoue tous les préjugés, par rapport à soi, auxquels nous étions soumis jusqu’alors. Par le consentement à ce qui a été, à ce qui est, à ce qui sera, l’harmonie circule merveilleusement.
Accepter, c’est l’acquiescement inconditionnel à notre existence.
Accepter, c’est l’ouverture du cœur et l’apaisement du mental.
Accepter, c’est être libéré du passé et détaché du futur.
Accepter, c’est conjuguer sa vie au présent.
Laurence Pellan
